Que ramener de Polynésie française ?
C’est parce qu’on nous pose régulièrement la question depuis notre retour, et aussi parce qu’on est férus de décoration de voyage, que l’on a eu l’idée de cet article. 😉
Nous ramenons systématiquement quelques souvenirs que ce soit pour nos proches.. ou nous-mêmes !
On vous conseille de ne pas remplir trop vos bagages à l’aller, car vous serez bien tentés de ramener quelques souvenirs à votre retour !! ( ce n’est pas Laura qui me contredira 😉 ).
Voici donc un panel de ce que nous avons ramené 😉
Huile de monoi
Produit incontournable de la Polynésie française bien entendu !
L’huile est fabriquée à partir d’huile de noix de coco raffinée et de fleurs de tiare macérées, et peut être parfumée au tiare, tipanier, vanille, coco… 🙂 Il y en a pour tous les goûts !
On en trouve absolument partout, à commencer par le fameux marché de Papeete, dans les supermarchés, chez les artisans des différentes îles et même dans les hôtels !
Mieux vaut l’utiliser après vous être mis au soleil ( sauf si vous voulez cuire ! ), à mettre sur le corps, ou même dans les cheveux.
Odeur enivrante assurée ! 🙂 Les images de Polynésie française reviennent immédiatement à l’ouverture du bouchon.
Laura l’utilise quasi quotidiennement tant elle a adopté ce produit , en plus, c’est assez économique !
Un paréo
Il faut savoir qu’en Polynésie française, le paréo est aussi bien porté par les femmes que par les hommes et qu’il existe une multitude de manières de le mettre sur soi.
On ne vous fera pas, dans cet article, de démonstration, tuto ou encore de défilé. 🙂
Mais sachez que sur place, et surtout lors des excursions, les guides vous feront découvrir les différentes façons de l’attacher. Vous y participerez même directement en étant leur mannequin d’un jour ! 😉
Et pour ceux qui le souhaitent, il est même possible de créer votre propre paréo, le souvenir ultime !
Celui sur la photo nous a été offert par le méridien, mais nous en avons également acheté un à Moorea fait main. ( attention, car aujourd’hui, beaucoup sont fabriqués à l’étranger, demandez au vendeur si c’est fait main ou non ^^).
Chapeau artisanal
Vous verrez lors de votre séjour sur les différentes îles de nombreux locaux porter ce type de chapeau tressé.
Pas de panique, nous n’avons pas passé une demi journée à le réaliser, même si nous aurions adoré avoir la dextérité du guide qui l’a fait pour Laura.
C’est lors d’une excursion à Moorea, que nous avons eu le nôtre.
Tout en en discutant avec nous, notre guide tresse tranquillement les feuilles et au bout de 15 minutes à peine, le résultat est bluffant.
Nous avons réussi à le ramener en France et pour être certains que les douanes américaines ne le bloque pas lors de l’escale à San Francisco, il faut s’assurer que les feuilles soient totalement séchées. ( il faut environ 15 jours ! )
Astuce de sèche rapide : mettez le chapeau au frigo dès que vous en avez l’occasion sur place.
Tableau photo d’une de vos plus belles photos
C’est une première pour nous et nous sommes hyper contents du résultat obtenu.
On a choisi comme support un tableau plexiglass, en format 80×60, et oui autant agrandir une top photo 😉
Pour nous, ce sera une photo prise avec notre drone au dessus de Huahine.
Perles de Tahiti : bijoux Robert Wan
ROBERT WAN est le producteur de perles de Tahiti le plus réputé au monde.
Les fermes perlières dans lesquelles sont cultivées ces magnifiques perles se trouvent notamment dans l’archipel des Tuamotu, sur les îles de Marutea, Mangareva ou encore Fakarava.
A droite pour Nico, un bracelet de cette marque, et à gauche pour Laura, un collier.
Ces deux bijoux ont une grande valeur sentimentale pour nous car nous les avons achetés un peu sur un coup de tête, dans notre hôtel coup de coeur à Bora bora ( dans une boutique du Conrad ! ). Moment très sympathique 🙂
Perles de Tahiti et bijoux artisanaux
Rassurez-vous, il n’y pas que dans les boutiques ROBERT WAN que vous pourrez vous procurer la fameuse perle de Tahiti.
Les bijoux artisanaux sont le plus souvent réalisés à partir de nacre et de perles de Tahiti montées sur de la fibre de coco tressée ou bois de rosier.
Autant le dire, avant ce voyage, Laura n’était pas spécialement fan des perles.
Mais, influencée par ce magnifique voyage, et à force d’en voir partout, elle a finalement craqué 🙂
Il y en a à tous les prix, d’un euro à des milliers d’euros !
Le prix d’une perle de Tahiti varie en fonction de sa taille, de sa forme (plus ou moins ronde), de sa couleur (les teintes pouvant aller du gris au jaune, en passant par le bleu, elles peuvent même se teinter de couleur rosée) ou encore sa qualité de surface.
Toutes ces différentes caractéristiques sont très bien expliquées à la ferme perlière de Huahine que nous avons visitée.
Nous avons acheté tous ces bijoux à des petites boutiques artisanales sur les différentes îles, le plus dur étant de faire des choix 😉 .
La vanille : le caviar du pâtissier !
La vanille de Tahiti est surnommée l’or noir de Tahiti, mais est aussi décrite comme « le caviar du pâtissier ».
Cette vanille est unique, et est consommée tant dans les recettes salées que sucrées.
Elle ne pousse qu’en Polynésie française et plus particulièrement sur les îles de la Société.
Elle ne représente seulement que 1% de la production mondiale de vanille.
Pour info, il s’agit de la deuxième épice la plus chère au monde après le safran !
Pour la rapporter, nous l’avions mise dans nos valises en soute mais nous l’avions tout de même déclarée sur le document transmis aux douanes avant l’atterrissage. Et oui, ce sont des graines et les USA sont plutôt strictes sur l’entrée de ce type de marchandise sur leur territoire.
Un ukulele
C’était sur notre check list au même titre que de tester un hôtel bungalow pilotis ou encore nager avec des raies. Pour nous, un immanquable !
Les prix varient énormément selon le modèle… et selon où vous l’achetez !
Nous avons jeté notre dévolu sur ce ukulélé en bois en forme de raie à 4 cordes, notre coup de coeur !
Dans une petite boutique proche du marché de Papeete, le dernier jour pour un montant de 100 euros. Un objet dont nous sommes très fiers !
Il ne reste plus qu’à apprendre à en jouer 😉
Des fleurs de Tiaré pour se mettre dans la peau d’une vahiné !
Aaaah cette fameuse fleur de tiaré ! vous en trouverez au marché de Papeete, et ce n’est pas si bon marché que ça !
Laura les a portées tout au long du séjour (en les accordant selon ses tenues, of course ! ) et il lui arrive de les porter encore en métropole.
Mais savez vous que selon comment vous la portez, cela à une signification différente ?
- Sur l’oreille droite : vous êtes célibataire !
- Sur la gauche : vous êtes marié, fiancé, ou pris !
- Fleur portée sur les deux oreilles, vers l’avant : vous êtes marié … mais encore disponible !
- Fleur portée vers l’arrière : vous êtes disponible et en recherche 😉
Agrandir sa collection de tasses 😉
Le fameux mug de voyage ! On est souvent rassurés quand on discute avec d’autres touristes, il semble que nous soyons, pour la plupart, tous touchés par cette « collectionnite aiguë » 😀
Comme pour chacun des pays dans lesquels on se rend, il était une fois de plus, impensable de repartir sans avoir notre tasse. :p
Acheter quelques tenues polynésiennes !
Alors non, Nico ne s’est pas acheté de chemises tahitiennes 🙁 .
En revanche, je me suis offert quelques robes dans les boutiques qui se trouvent autour du marché de Papeete ! des robes fleuries bien entendu, qui rappellent une forte odeur de vacances 😉 .
De la confiture locale !
On trouve énormément de saveurs que nous n’avons pas en France : Ananas/passion, Fraise/ Vanille …
Nous n’avons ramené qu’un pot et c’est un de nos regrets, mais nos valises étaient déjà bien pleines… Il faudra donc revenir ! 🙂
On en trouve de la très bonne au lycée agricole de Moorea (impossible de ne pas aller y faire une dégustation) !!!!
Se faire tatouer !
Enfin, le plus beau de tous, celui qui restera gravé à vie en plus des souvenirs !!! LE TOUTAGE POLYNESIEN !!!
Un peu d’étymologie :
En polynésien le mot tatau signifie « frapper » et si on va un peu plus loin, l’expression originelle est « TA-ATUA »
- TA : dessin inscrit dans la peau
- ATUA : esprit
Tout prend désormais plus de sens, car il faut savoir que les polynésiens sont un peuple très proche de la « Mère nature » comme ils aiment à le dire.
Nous avons eu la chance d’en rencontrer plusieurs arborant fièrement leurs tatouages qui représentent, la mer, les étoiles, le soleil … Et tout autour de ces éléments gravitent de nombreuses légendes sur leurs différents Dieux.
Auparavant, pas de machines à tatouer, ni aiguilles … 100% naturel.
L’encre était faite à base de charbon de noix mélangé avec de l’huile et pour l’incruster sous la peau on frappait à l’aide d’un bout de bois de petits os par exemple.
Pour Laura, aucune dent de requin, os ou écailles de tortue n’ont été utilisés, mais de la même manière que les polynésiens inscrivant sur leur peau leurs légendes et histoires personnelles, cette fleur de tipanier lui remémorera pour longtemps ce fabuleux voyage.